Roman – L’omelette au sucre

« L’omelette au sucre » est le premier tome de la saga littéraire « Histoires des Jean-Quelque-Chose ».
Auteur | Jean-Philippe Arrou-Vignod |
Editeur | Folio Junior |
Illustratrice | Dominique Corbasson |
Pages | 149 |
Collection | Histoire des Jean-Quelque-Chose — Tome 1 |
Âge conseillé | A partir de 9 ans |
Lu en classe | Oui, à des élèves de CE2-CM1-CM2 |
Thèmes abordés | Humour, aventures, famille |
Achat sur Amazon (Aidez à financer les serveurs du blog en achetant votre livre sur Amazon via ce lien de partenariat) |
Le résumé
Attention, famille dangereuse !
Connaissez-vous l’omelette au sucre ? Rien de moins compliqué à préparer. Prenez une famille de cinq garçons. Ajoutez-y un nouveau bébé à naître, une tortue, un cochon d’Inde et une poignée de souris blanches. Mélangez bien le tout, sans oublier une mère très organisée, un père champion du bricolage et quelques copains d’école à l’imagination débordante. Saupoudrez d’une pincée de malice et d’émotion, et servez aussitôt. C’est prêt… À consommer sans modération !
Mon avis — ★★★★☆
J’adore la série Malcolm ! La folie des gamins, l’immaturité du père, la rudesse de la mère me font mourir de rire. Et bien j’ai retrouvé exactement cette ambiance dans ce roman, mais dans une version française de la fin des années 1960. Une famille de deux parents et cinq enfants, tous nommés Jean (Jean A, Jean B, Jean C…) que l’on suit à travers les yeux de Jean B, minot un peu rondouillard qui subit les affres de ses frères tous aussi allumés les uns que les autres. On sourit beaucoup. Le rythme est soutenu (il ne se passe pas une page sans qu’une gifle vole ici ou là).
Les aventures vécues par ces enfants sont probablement classiques et tous ceux qui ont la chance d’avoir des frères et soeurs en auront probablement connues quelques unes, mais il est très agréable de les suivre au fil des pages. Les élèves ont d’ailleurs demandé la suite (6 autres romans) avec force.
Extraits
« Le mal au cœur en voiture, c’est un peu comme les collections de porte-clefs ou de boîtes de camembert : il suffit qu’un de nous cinq s’y mette pour que ça donne une idée au suivant. »
« L’omelette au sucre », Jean-Philippe Arrou-Vignod
« -38.2 de moyenne, a dit papa. Ça baisse. Quand je vous le disais : rien de tel que l’air sec et vivifiant de la montagne! Vous serez tous sur pied demain pour le réveillon de Noël.
« L’omelette au sucre », Jean-Philippe Arrou-Vignod
Papa est très fort comme médecin.
Le soir de Noël, on avait tous 40. »
« Quelquefois, j’aimerais m’appeler Jean-Tout seul. Être fils unique. Un nombre entier, pas une fraction. Pouvoir dormir dans le lit du haut si j’en ai envie au lieu de le laisse à Jean-A., sous prétexte qu’il est l’aîné et qu’il veut toujours commander. Mais voilà : qui peut choisir sa famille ? »
« L’omelette au sucre », Jean-Philippe Arrou-Vignod