Les enquêtes de l’Inspecteur Lafouine – Le braqueur du Calvados

Huitième enquête pour notre inspecteur. Si on connaît cette fois le coupable d’une série de braquages, nous sommes amenés à identifier le lieu et la date de son arrestation.
Enjoy !

Huitième enquête pour notre inspecteur. Si on connaît cette fois le coupable d’une série de braquages, nous sommes amenés à identifier le lieu et la date de son arrestation.
Enjoy !
« La Nouvelle » est un roman issu de la sélection 2020-2021 des Incorruptibles (catégorie CM2/6e).
Auteur | Cassandra O’Donnell |
Editeur | Flammarion Jeunesse |
Illustrateur | Jérémie Fleury |
Pages | 128 |
Âge conseillé | 10-13 ans |
Lu en classe | Oui, à des élèves de CE2-CM1-CM2 |
Thèmes abordés | Amitié, famille, rejet, migrants |
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Haya et sa famille viennent de Syrie. Ils ont dû fuir la guerre et se sont donc rendus en France, dans un village breton. Haya entre au collège et doit faire face à la méchanceté et au racisme de certains collégiens. Heureusement, son nouvel ami Gabriel la soutient et lui permet de vivre plus sereinement son arrivée dans ce nouveau pays.
Une discussion non préparée avec les élèves nous a fait nous questionner sur les migrants. Un élève a lancé à la volée un « Ah on y est… franchement ils n’ont qu’à rester chez eux, ou aller ailleurs ; mais qu’ils ne viennent pas chez nous ! ». Après un froid glacial dans la salle et les remarques choquées des autres élèves, je me suis dit qu’il serait bon d’aborder le sujet en classe à l’aide d’un roman. Et bien je pense l’avoir trouvé !
Dans ce livre, nous suivons les premiers pas d’une réfugiée syrienne dans un collège. Bien que confrontée à la stupidité de quelques loubards du collège, la jeune fille reste forte. C’est ce que j’ai apprécié dans ce livre : il n’est ni larmoyant, ni complaisant. Il présente une histoire tout à fait plausible avec une situation qui parlera peut-être à certains ou à certaines. Très rapide à lire, le temps avance assez vite et permettra aux lecteurs les moins accrocs aux descriptions et aux longueurs d’être toujours dans les évènements. Un très bon roman à lire seul dès le CM2 ou en classe/famille dès la fin du CE2.
« Il regarde la nouvelle d’un air attentif. Avec ses parents, il avait entendu et vu de nombreux reportages sur les réfugiés, mais toutes ces images, ces personnes anonymes qui défilaient sur l’écran ne lui avait jamais semblé vraiment réelles. Du moins, jusque’à aujourd’hui… »
« La Nouvelle », Cassandra O’Donnell
« Les différences de cultures, de religions… Grand-mère connaît ça par coeur. Elle sait les problèmes que ça pose. Elle ne jette la pierre ni aux uns ni aux autres. Elle regrette juste, parfois, qu’il n’y ait pas plus de tolérance et de compréhension de part et d’autres. »
« La Nouvelle », Cassandra O’Donnell
« Les cons… murmure Théo en voyant une petite flaque d’eau se former sous le sac.
« La Nouvelle », Cassandra O’Donnell
Gabriel soupire, l’ouvre et retire un livre. La moitié du bouquin est trempée, fichue, comme les cahiers et la plupart des cours. »
Septième enquête pour notre Inspecteur Lafouine. Cette fois, c’est l’univers de la pomme de terre et des engrais qui aura eu raison de la victime. Un monde sombre et bien méconnu.
Enjoy !
Sixième enquête pour notre inspecteur qui aura besoin de toutes ses lumières (électriques) pour résoudre cette enquête !
Enjoy !
Cinquième enquête pour notre Inspecteur Lafouine qui doit résoudre le vol d’une couronne ducale (probablement sertie de diamants ou d’autres cailloux du même acabit).
Enjoy !
« L’omelette au sucre » est le premier tome de la saga littéraire « Histoires des Jean-Quelque-Chose ».
Auteur | Jean-Philippe Arrou-Vignod |
Editeur | Folio Junior |
Illustratrice | Dominique Corbasson |
Pages | 149 |
Collection | Histoire des Jean-Quelque-Chose — Tome 1 |
Âge conseillé | A partir de 9 ans |
Lu en classe | Oui, à des élèves de CE2-CM1-CM2 |
Thèmes abordés | Humour, aventures, famille |
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Attention, famille dangereuse !
Connaissez-vous l’omelette au sucre ? Rien de moins compliqué à préparer. Prenez une famille de cinq garçons. Ajoutez-y un nouveau bébé à naître, une tortue, un cochon d’Inde et une poignée de souris blanches. Mélangez bien le tout, sans oublier une mère très organisée, un père champion du bricolage et quelques copains d’école à l’imagination débordante. Saupoudrez d’une pincée de malice et d’émotion, et servez aussitôt. C’est prêt… À consommer sans modération !
J’adore la série Malcolm ! La folie des gamins, l’immaturité du père, la rudesse de la mère me font mourir de rire. Et bien j’ai retrouvé exactement cette ambiance dans ce roman, mais dans une version française de la fin des années 1960. Une famille de deux parents et cinq enfants, tous nommés Jean (Jean A, Jean B, Jean C…) que l’on suit à travers les yeux de Jean B, minot un peu rondouillard qui subit les affres de ses frères tous aussi allumés les uns que les autres. On sourit beaucoup. Le rythme est soutenu (il ne se passe pas une page sans qu’une gifle vole ici ou là).
Les aventures vécues par ces enfants sont probablement classiques et tous ceux qui ont la chance d’avoir des frères et soeurs en auront probablement connues quelques unes, mais il est très agréable de les suivre au fil des pages. Les élèves ont d’ailleurs demandé la suite (6 autres romans) avec force.
« Le mal au cœur en voiture, c’est un peu comme les collections de porte-clefs ou de boîtes de camembert : il suffit qu’un de nous cinq s’y mette pour que ça donne une idée au suivant. »
« L’omelette au sucre », Jean-Philippe Arrou-Vignod
« -38.2 de moyenne, a dit papa. Ça baisse. Quand je vous le disais : rien de tel que l’air sec et vivifiant de la montagne! Vous serez tous sur pied demain pour le réveillon de Noël.
« L’omelette au sucre », Jean-Philippe Arrou-Vignod
Papa est très fort comme médecin.
Le soir de Noël, on avait tous 40. »
« Quelquefois, j’aimerais m’appeler Jean-Tout seul. Être fils unique. Un nombre entier, pas une fraction. Pouvoir dormir dans le lit du haut si j’en ai envie au lieu de le laisse à Jean-A., sous prétexte qu’il est l’aîné et qu’il veut toujours commander. Mais voilà : qui peut choisir sa famille ? »
« L’omelette au sucre », Jean-Philippe Arrou-Vignod
« La malédiction de la momie » est le premier tome de la célèbre saga “Chair de poule”.
Auteur | R.L. Stine |
Editeur | Bayard |
Traducteur | Jean-Baptiste Médina |
Pages | 144 |
Collection | Chair de poule — Tome 1 |
Âge conseillé | A partir de 10 ans |
Lu en classe | Non |
Thèmes abordés | Frisson, horreur, Egypte |
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Stop ! Pyramide hantée…
Gabriel s’est perdu dans une pyramide. Sa cousine Sari, qui était dans la galerie devant lui, a mystérieusement disparu. Mais Gabriel a l’impression de ne pas être seul. Qui est là avec lui dans les ténèbres ? Peut-on troubler le repos millénaire de la prêtresse Khala sans courir de danger ?
Tout le monde connait la collection Chair de Poule, certains par les livres, d’autres par la série des années 1990 et enfin les derniers par les deux films sortis ces dernières années.
Dans ce premier tome de la collection, on s’ennuie un peu. En effet, la mise en place de l’histoire est très longue et l’attente de la malédiction n’en finit plus : on ne découvre la fameuse momie que dans le dernier quart du livre, dommage. L’angoisse est donc courte et très vite résolue.
Les personnages sont classiques pour cette saga : des enfants américains typiques des 90s, un garçon un peu peureux et une fillette casse-cou et casse-pied (on notera un bon point pour l’inversion des clichés de genre, rare il y a encore vingt ans en littérature de jeunesse).
Bref, ce n’est clairement pas le meilleur des ouvrages de Stine, mais étant borné, je me devais de commencé par celui-ci.
« En émergeant sous le soleil, Sari parut hésiter.
« La malédiction de la momie », R.L. Stine
– Tu te sens vraiment le courage d’y aller ?
– Et comment ! répondis-je. De toute façon, nous ne risquons rien. Que pourrait-il nous arriver ? »
« J’aurais voulu m’enfuir en hurlant, mais la peur me bloquait. Mes jambes ne m’obéissaient plus, j’étais incapable d’émettre un son.
« La malédiction de la momie », R.L. Stine
Le couvercle s’ouvrit tout à fait.
Du fond ténébreux du cercueil antique, deux yeux luisants me regardaient. »
« Une momie qui dardait sur moi ses yeux noirs, du fond de deux cavités découpées dans ses vieilles bandelettes poussiéreuses. Elle tituba dans ma direction, les bras tendus comme pour m’attraper. »
« La malédiction de la momie », R.L. Stine
Enquête numéro 4 pour notre inspecteur qui a la chance de se payer des nuits dans un hôtel de luxe ! (Il n’est certainement pas fonctionnaire français).
Enjoy !
Auteur | Nicolas de Hirsching |
Editeur | Bayard Jeunesse |
Pages | 48 |
Collection | J’aime lire |
Âge conseillé | Dès 8 ans |
Lu en classe | Oui, à des CE1, CE2, CM1, CM2 |
Thèmes abordés | Danger, peur, bêtise |
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Et si le téléphone pouvait être plus dangereux qu’il n’y parait.
Ses parents lui ont interdit de téléphoner en leur absence, mais Thierry n’est ni très sage, ni très obéissant. En faisant une farce au téléphone, il tombe sur une mystérieuse société qui offre des cadeaux gratuitement, et tous les jours ! En contrepartie, Thierry ne doit pas prononcer de mots se terminant par « EUR ». Pourtant, un jour, il oublie la règle et les ennuis commencent…
Voici un court roman qui scotche les élèves à chaque fois ! Comment un appareil aussi anodin qu’un téléphone fixe (il faudra préciser à certains ce dont il s’agit…) pourrait-il s’avérer dangereux pour un enfant de même pas dix ans ?
Cette histoire issue de l’excellent magazine J’aime Lire est passionnante car elle utilise les bêtises et les peurs de l’enfance : jouer avec ce qui est interdit, être enlevé loin de sa famille. En quelques pages, l’auteur offre une cascade d’émotions. On lira d’ailleurs sur le visage des élèves tout ce qu’ils peuvent ressentir : insouciance, joie, questionnement, peur, soulagement.
Idéale pour parler du danger que peut représenter la communication avec des inconnus (appliqué aujourd’hui au net par exemple), cet ouvrage se lit facilement en une petite demi-heure.
C’est tout à fait incroyable ! Je me rapproche du téléphone pour demander :
« Le mot interdit », Nicolas de Hirsching
– Dites-moi… comment vous faites ?
– C’est un secret ! Tous nos colis vous seront envoyés de cette manière.
Et surtout, n’oubliez pas le règlement pas d’objets dont le nom se termine par « eur » !
Mon sang se glace, et je bafouille.
« Le mot interdit », Nicolas de Hirsching
– Mais, je ne l’ai pas fais exprès…
– Aucune importance, me répond l’homme. Le règlement doit être appliqué !
– Mais enfin monsieur, vous ne pouvez pas m’emmener comme ça… Vous ne pouvez pas me séparer de mes parents, de ma maison. Vous n’avez pas le droit !
– Au contraire, c’est vous qui n’avez pas le droit de refuser de nous suivre !
Auteur | Jean-Claude Mourlevat |
Editeur | Folio Junoir |
Pages | 160 |
Âge conseillé | 9 – 13 ans |
Lu en classe | Oui, à des CE2, CM1, CM2 |
Thèmes abordés | humour, école |
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Comment occuper sa retraite quand on a été toute sa vie instituteur en CM1 ?
Robert Poutifard n’a qu’une idée en tête : se venger de ses anciens élèves. Leur faire enfin payer ces années de chahut et d’humiliation ! La vengeance est un plat qui se mange froid, et Robert Poutifard leur prépare une vraie surprise du chef. Ces sales mômes vont vraiment déguster ! Et si le maître d’école détestait les enfants ? Une histoire méchamment drôle pour savourer les coups les plus tordus et les situations les plus atroces !
Si vous aimez les gags, les situations loufoques et Pierre Richard, foncez lire ce roman, il est fait pour vous et pour vos élèves ! Jamais je n’ai entendu autant de rires lors de la lecture d’un roman. Jamais je n’ai autant ri moi-même en lisant devant une assemblée.
Je ne vous promets pas de ne pas culpabiliser en prenant un plaisir sadique à voir un enseignant et ses anciens élèves vivre des situations parfaitement humiliantes, mais la plume de Mourlevat rend cette histoire excellente. La structure narrative est intéressante : les nombreux flash-back permettent de comprendre la rancoeur de l’homme et donne un bon rythme au livre.
La fin – surprenante – n’est pas déplaisante et permet d’apporter un peu de douceur dans ce tableau méchamment drôle.
Mais Robert Poutifard n’en oublia pas pour autant son enfance malheureuse. Et quelques années plus tard, au moment de choisir ses études, il s’orienta vers le seul métier où il pourrait se venger tout à son aise des petits morveux qui l’avaient fait tant souffrir autrefois : il décida de devenir… instituteur.
« La 3e vengeance de Robert Poutifard », Jean-Claude Mourlevat
Il imaginait le pire avec délectation, mais la performance de Bourru dépassa toutes ses espérances.
« La 3e vengeance de Robert Poutifard », Jean-Claude Mourlevat
– Est-ce que je peux sortir de cette école à moins de sauter du deuxième étage ? Non.
« La 3e vengeance de Robert Poutifard », Jean-Claude Mourlevat
– Quelqu’un peut-il m’aider ? Non.
– Qu’est-ce que je peux faire ? Rien.
– Que va-t-il arriver demain matin ? Une catastrophe… »